dimanche 21 novembre 2010

L'homme qui voulait vivre sa vie

Vendredi 19 novembre 2010. Sortie de salle après L’homme qui voulait vivre sa vie d’Eric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs, et Niels Arestrup.
         Impression mitigé pour ce triller français adapté du best-seller de Douglas Kennedy. Paul Exben (Romain Duris) est un mari trompé père de deux enfants. Après avoir accidentellement tué l’amant de sa futur ex-femme il s’exile en europe de l’est pour disparaître. Le triller bien réussi à l’action relativement rythmé s’arrête ici laissant la place à un drame psychologique. En effet l’action vient à manquer après que Exben ai quitté la régions parisienne.
On peut toutefois apprécier quelques très jolies plans comme cette prise de vue de la mer où Lartigau s’improvise peintre, nous offrant une véritable toile de maître avec ces filets de lumière perçant des nuages. D’autre séquences plus agressives nous plongent dans les tourment de Paul Exben en touchant quasiment au monde onirique. On trouve aussi des effet sonores intéressant comme ces assourdissement qui appuient les image de Lartigau pour signifier le trouble de son personnage. La bande originale bien que dramatisante est tout de même bien réussie. Lartigau fait l’économie des dialogue, les rendant presque minimalistes, ce procédé laisse toute la place au images et au émotions qu’elles véhiculent. C’est d’ailleurs un rôle relativement difficile que celui de Pau Exben tour à tour mari trompé, assassin puis fugitif. La rareté des dialogues, notamment pendant la partie ou Exben s’exile dans les Balkans, met l’accent sur le jeu de Duris qui par sa seul expression doit soutenir toute l’émotion de ce drame, « un travail passionnant » selon Eric Lartigau.
Un triller se doit d’avoir une bonne fin, parfois la fin ouverte peut être le moyen de finir sur une touche de mystère. Cependant lorsque cette dernière vient presque tout de suite après un nouvel élément déclencheur on reste quelque peu sur notre faim. En fin de compte L’homme qui voulait vivre sa vie laisse le spectateur partagé entre l’intérêt susciter par la réflexion sur soi-même que soulève le film et la déception de voir un triller manquant de vitesse.
A French Reviewer

lundi 15 novembre 2010

Saw 3D

Selon Kevin Greutert, son réalisateur, ce septième chapitre de la saga du tueur au puzzle répond à toutes les questions soulevé au long des six précédents volets.
En effet les 10 dernières minute nous offre un ultime retournement de situation dans le dédale de scénario qu’est SAW. Faites revenir un personnage que l’on a pratiquement pas vu depuis le premier épisode, donnez lui un rôle centrale dans les pièges de Jigsaw et faites en le véritable héritier du célèbre tueur et le tour est joué. C’est a peu de chose près ce qu’ont imaginé les scénaristes de Saw 3D pour contenter les fans de la séries. Mais en sortant de la séance l’impression qui a prédominé chez moi à propos de cette fin tant attendu est « il auraient pu trouver mieux »
On ne peut cependant pas enlever à Kevin Greutert le grand réalisme de son film, en effet cette constante de la saga fut parfaitement respectée. Mais après six épisode de torture plus hard les unes que les autres et qui, au fur et à mesure des film ont laissé de côté la génial idée de Leigh Whannell, c’est sans grand regret que l’on voit dérouler le générique de fin. En effet l’intelligence du message de celui qui imagina la saga avec James Wan, sur le respect de la vie et des autres paraît de plus en plus éteint et la longueur de la série n’est sans doute pas étrangères à cela. Les pièges reste inventifs et les giclées d’hémoglobine sont au rendez-vous et le côté trash du septième épisode n’a rien à envier au précédents.
L’autre vrai déception fut la 3D. L’un des principaux arguments de vente du film en reste au stade de la belle promesse et ne vient pas ajouté grand chose au film. Le cruel manque d’effet pensé spécifiquement pour la 3D se fait ressentir lorsque avec des lunette on se croirait devant une projection classique. Quelque gouttes de sang durant le générique et quelques très rares morceaux de corps au cours du film, voilà ce dont nous a gratifié l’équipe de Saw 3D.
On peut affirmer sans se tromper que ce final n’est pas du tout à la hauteur de l’idée original développé dans le premier volet primé par le public au Festival du film d’horreur et fantastique de San Sebastian en 2004.
Saw 3D reste donc pour ma part une déception.

A French Reviewer